Les ruines de Detroit inventaire d’une ville à l’abandon


Une ville au décor psychédélique

En cette semaine de rentrée beaucoup d’entre vous reprenne le travail, mais à des milliers de kilomètre de chez nous il y a depuis longtemps que le mot vacances n’a plus de sens pour les habitants de Detroit.

Triste sort pour cette ville ancien fleuron de l’industrie automobile américaine qui est aujourd’hui complètement à l’abandon. Devant l’excellent reportage photographique réalisé par la paire de photographe Yves Marchand et Romain Meffre je ne peux qu’être submergé d’émotion.

Mon cœur balance entre émotion et tristesse, si d’habitude je suis fasciné par les intérieurs d’exceptions, ce travail d’inventaire des ruines de Detroit à quelque chose de si saisissant que je ne saurais expliquer exactement le sentiment qui m’habite.

« I’m not Afraid »

Traduisez je n’ai pas peur. Symbole peut-être de ce rêve américain qui peut se terminer d’une minute à l’autre, le renouveau de Detroit n’est sans doute pas à attendre pour demain, en attendant le décor psychédélique offert par cette ville en ruine fait le bonheur des studios de cinémas.

Sans tomber dans l’horreur, on pourrait citer le chanteur de rap Eminen qui y a par exemple tourné le clip du titre  » I not afraid ». Dans cette vidéo sombre où la violence est omniprésente, Eminem sans être un enfant de cœur ne fait peut-être que retranscrire la colère de ses habitants qui voient leur ville s’enfoncer chaque jour un peu plus dans la misère. On notera tout de même une pointe d’espoir dans ses mots – c’est tout de même bon à prendre.

Eminem - Not Afraid

Eminem - Not Afraid

Eminem - Not Afraid

Eminem - Not Afraid


3 réponses à “Les ruines de Detroit inventaire d’une ville à l’abandon”

  1. Cinq années de prises de vue pour ces deux photographes français qui ont jalonné et arpenté ces rues désertes, une forme d’aventure dans des lieux étranges évoquant un côté mystique, troublant. Le côté sombre et sauvage d’une cité en pleine mutation, une fragilité à flanc de rue s’en dégage. Cette fragilité du temps passé laisse un sentiment trouble et inquiétant, celui de l’abandon, ou certaines écoles, bibliothèques avec des documents, des livres, des cahiers rangés en ordre. Mélange de sentiment entre admiration pour un spectacle qui nous laisse être désemparé et de nous interroger sur la permanence des choses.

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